Genèse du projet

La création du projet Fisart, impulsé par Jean-Pierre Leray, a été motivée par une exigence de démocratisation de la qualité, avec la volonté d’offrir une gamme d’instruments pouvant accompagner les musiciens dès leur plus jeune enfance jusqu’à la scène. En effet, la facture des instruments d’étude disponibles alors sur le marché était en deça de notre exigence, les fabricants préférant concentrer leurs efforts sur quelques modèles de prestige.

Jean-Pierre Leray s'est entouré pour cela de deux accordéonistes-enseignants de talent et d'expérience: Bruno Le Leuch et Jean Appéré. Notre gamme évolue désormais grâce aux conseils éclairés d’un vaste réseau de professeurs et d’accordéonistes de la scène internationale, ainsi que — et c'est notre plus grande réussite — grâce à de jeunes accordéonistes de talent que nous avons eu l’occasion d'accompagner durant leurs études et qui commencent désormais une carrière professionelle pleine de promesses.

Notre gamme d'instruments

Notre gamme, initialement composée de six instruments à basses chromatiques avec convertisseur et d’un modèle international à basses standard, est désormais constituée de vingt-six modèles: neuf instruments à basses chromatiques avec convertisseur pour la musique classique et contemporaine; douze pour le jazz et les musiques du monde et cinq pour la musique de variété.

Après quinze ans d'existence, nous continuons d’améliorer notre gamme par des idées nouvelles (voix de basses montées sur plaques, sommiers rectifiés pour une meilleure homogénéité du son, claviers main droite montés sur trois axes pour une meilleure ouverture des soupapes…). Notre exigence de qualité passe également par la sélection des meilleurs matériaux (voix, boutons en nacre de perle véritable, peinture vernie sur celluloïd…) et procédés de fabrication possibles (mécaniques douces et précises montées par les meilleurs artisans de Castelfidardo, montage et réglage minutieux dans nos ateliers…). Nous travaillons dans le respect de la facture instrumentale de la grande époque de l’accordéon (années 1950), là où les fabriques industrielles lui ont bien souvent tourné le dos au profit de la rentabilité.